Cette année, nous n'avons pas planté grand chose dans notre potager qui n'est toujours pas terminé.

Nous avons continué à l'agrandir, l'améliorer et il n'est toujours pas terminé !

21 avril 2014

 Les premiers légumes sont plantés. Dans mes jardinières de gauche à droite, de devant à derrière :

n° 1 : plantes aromatiques de l'année dernière (ciboulette, thym, sauge qui a pris beaucoup de volume)

n° 2 : rien

n° 3 : 3 pieds de courgettes

n° 4 : plantes en jauge

n° 5 : 3 pieds de courgettes jaunes

n° 6 : salades

n° 7 : 1 courge et un figuier que ma gentille belle soeur m'a donné l'hiver dernier, qui poussait dans le Var au pied de son figuier. Il est là pour prendre des forces avant d'être jeté en pature dans notre jardin Normand. (On verra bien :-) )

n° 8 : 2 pieds de courge spaghetti

n° 9 : 1 pied de blette à carde et le reste de fraisiers

J'ai agrandi la bâche et planté la plupart des pieds de fraisiers que j'avais. (ceux que j'avais achetés, leurs bébés et les bébés des bébés ...) Dans ma jardinière, ils étaient les uns sur les autres.

Les courgettes sont sous cloches.

La plate-bande autour du potager :

 Les tulipes et les muscaris se mèlent à l'Euphorbe.

 Le lupin prend du volume.

 Une deuxième Euphorbe, d'une autre variété, qui vient du jardin de ma tante (absolument magnifique dans mon jardin !)

Voilà l'Euphorbe en entier (environ 1 mètre de haut), entre un pied d'Iris et une Pivoine.

 Un bouquet de narcisses au cultivar ancien flanqué d'une Ancolie en fleurs (rose).

Une tulipe. 

18 mai 2014

 Le lupin de mon fiston nous offre des hampes florales magnifiques.

Cette ancolie était déjà sur notre balcon de très nombreuses années. Elle s'épanouie enfin !

 Au fond à droite, et au 1er plan à gauche, deux Arum blancs que j'ai déplacés et installés dans cette petite bande de terre. Mais ils seront déplacés à nouveau à l'automne car ils n'ont pas vraiment leur place ici, au vu de la taille qu'ils peuvent prendre dans les jardins normands.

20 juillet 2014

On récolte pas mal de courgettes (vertes et jaunes), et déjà à 2 reprises, nous avons coupé la blette à carde. Les salades sont aussi prêtes à être ramassées, ce que nous faisons chaque semaine. 5 Courges Spaghetti grossissent. La première pourra être ramassée la semaine prochaine.

Nous avons commencé à fabriquer 3 nouveaux (et derniers) bacs. Les deux premiers sont installés. Ils attendent le petit dernier dont les planches ne sont pas encore découpées. Une allée de dalles est déjà positionnée. 

Les Dalhias roses clairs sont à nouveau sortis cette année et ont commencé à fleurir.

Quelques bulbes de Lys asiatiques. Ils sont immenses et tout autant magnifiques.

12 mai 2013

Le potager s'entoure d'un massif planté. Petite bande délimitée par des planches en bois enfoncées dans la terre. 

Je reviens d'un aller/retour dans le Var. Ma tante et mon oncle m'ont rempli la voiture de plantes de leur jardin, bulbes, arbustes etc ... (Encore merci à vous 2)

J'ai aussi quelques arbutes et vivaces ici et là qui n'ont pas encore trouvé leur place. Il faut maintenant tout planter. Je commence par une plate-bande le long du potager, histoire de l'égayer un peu.

Pivoine (dans le seau rouillé), Euphorbe (à droiteà, campanule (1er plan), Iris (extrémités droite et gauche), Lupin (à gauche de la pivoine)

La terre est recouverte d'un paillis de chanvre qui dure environ 1 année.

Chevrefeuille (plante grimpante au pied de la pergola), noisetier tortueux (que j'avais en pot sur un balcon en IDF depuis quelques années), campanule, Iris

Il me manque des planches pour terminer le massif. Ce sera pour plus tard ...

12 août 2013

Le massif a bien poussé.

Le lupin fleurit.

Les bulbes aussi...

Les dalhias s'expriment... 

Le potager :

Les topinambours non récoltés en 2012 ressortent un peu partout (dans les bacs et autour des dalles grrrrrr !)

Une courge spaghetti en formation.

Un carré d'haricots verts qui a beaucoup donné.

Les courgettes jaunes qui n'ont pas produit ...

A la place des pieds de tomates (et oui face au Mildiou, et autres maladies, nous avons renoncé à en replanter !), nous avons mis en place une bâche sur la moitié de la parcelle et nous y avons installé une partie des fraisiers qui n'avaient plus trop de place dans leur pauvre jardinière. Ils ont donné pas mal de fraises en milieu/fin d'été.

25 août 2013

Epatantes ces dalhias !!!

 Les topinambours font du zèle. Ils sont immenses. (Je ne les ai pas en photos mais en toute fin d'été, ça fleurit jaune comme des petites marguerites. C'est très beau.)

3 novembre 2013 - l'hiver approche ... mais il y a encore quelques fleurs ...

Le potager se vide :

C'est terminé pour cette année ... 

2012

Le potager a trouvé sa place définitive.

Toutefois, nous faisons face à deux gros constats.

Le 1er, le plus important : nous devons le clôturer ...

En effet, si la 1er année, les 3 bacs étaient préservés devant la maison (Ils étaient dans le jardin clôturé.), l'année dernière, les sangliers, lapins, mulots, et autre bestioles s'en sont donnés à coeur joie.... et ont tout défoncés.

Le 2e : il est encore trop petit ...

Mai 2012

Nous commençons donc à le clôturer. Pour cela, nous achetons des piquets en bois et des lâmes de terrasse en pin et on s'arme d'une masse et de vis spéciales pour l'extérieur. (Après les bacs, on reste comme ça dans le ton campagnard, bricolé en toute simplicité !)

On commence par tracer l'emprise du potager, et on marque son entrée (côté gauche). Et on enfonce les premiers piquets (On a préparé au préalable des trous profonds car la terre est vraiment dur après le passage des engins qui ont fait l'assainissement.)

On met les lisses hautes et basses et on en rajoute une au milieu.

On double la clôture bois, d'un grillage qui va jusqu'au sol (légèrement enterré à cause des lapins) car la 1er ne suffit pas.

On a laissé un espace libre (sans bac) sur tout une largeur pour planter du pleine terre comme des pieds de tomates.

On profite de l'occasion pour rajouter 3 nouveaux bacs.

Nous mettons deux rangées de dalles gravillonnées entre les jardinières.

On vient de remarquer que dans une jardinière, au milieu des salades, un gland s'est transformé en petit chêne.

Pour le repérer on lui fabrique une croix "Ici git".

juillet 2012

Après une bonne dispute discussion familiale, je trouve finalement qu'un alignement de 2 dalles gravionnées entre les bacs, c'est trop. On finit par démonter 6 bacs déjà en place et on repositionne l'ensemble... pour ne laisser que 40 cm entre deux rangées de bacs.

Du coup on déplante, on déplace, on replante, on refait les allées:-) (oui je suis incorrigible).

Heureusement seulement 3 côtés du potager étaient commencés... 

 fin juillet 2012

La clôture bois est terminée., le portillon installé sous une petite pergola.

Les légumes grandissent. Nous avons 9 jardinières  (de gauche à droite, du devant vers l'arrière):

 n° 1 : plantes aromatiques et herbes (ciboulette, thym, persil plat, estragon, sauge),  

n° 2 : 3 pieds de courgettes

n° 3 : 2 pieds de potiron (n'ont rien donné)

n° 4 : 1 pied de patisson, 1 pied de topinambour (grosse erreur, ne se plante pas en bac), 1 pied de courgette jaune (na rien donné)

n° 5 : semis de carottes et navets (n'ont rien donné)

n° 6 : 2 pieds de topinambours, aubergine et poivron (qui n'ont même pas poussé)

n° 7 : salade, semis de navets et de carottes (iles sont restés en place de longs mois sans rien donner)

n° 8 : 2 pieds de courge spaghetti

n° 9 : fraisiers

On a fait l'erreur de planter 3 pieds de topinambours, dans 2 jardinières sans savoir qu'ils allaient s'épanouir au fond du bac, mais aussi plus loin sous les dalles ...

Pour donner, ça a donné mais depuis ça sort de partout ...

Pieds de tomates dans le carré pleine terre. Notre problème est le mildiou qui a ravagé l'ensemble. On a jamais eu de fruits.

A l'heure où j'écris (octobre 2013 !), je peux vous dire avec certitude que le potager n'a pas cessé d'évoluer dans le temps.

Il a déménagé. Il s'est agrandi. Il a été aménagé, puis il a redéménagé de manière provisoire, afin de pouvoir être à nouveau agrandi et remis en place. Puis a été à nouveau agrémenté, etc, etc ....

Entre le potager et moi, c'est une grande aventure. (Et même au jour d'ajourd'hui, il est loin, très loin d'être terminé !)

Mais ça, vous le verrez au fil des pages ...

juillet 2009 - modification de l'emplacement du potager :

Donc au printemps 2011, le potager a déménagé derrière la maison, vers un espace plus ensoleillé.

Il a fallu d'abord faire un bon nettoyage : déchets en tout genre, pierres, silexs, briques, ferrail, arbre mort etc ... se mélangeaient aux orties et ronces au pied du talus de séparation du terrain et cela sur plusieurs mètres de large.

juillet 2010

Les 3 bacs ont été déplacés sur cet espace là et 3 nouveaux ont été construits ...

Et l'ensemble a été planté ... le 24 avril 2011, ça donnait ceci :

(1 bac de 4 pieds de tomates, et 1 bac de 2 pieds de courge spaghetti et 1 pied de courge décorative)

(1 bac avec pieds de courgettes, d'aubergine, poivron et un pied d'artichaut, 1 bac d'aromatiques : basilic, ciboulette, estragon, verveine, persil, coriandre)

Le 26 juin 2011, l'ensemble a bien poussé...

bac de gauche : plantation de salades et bac de droite : courges spaghetti et courge décorative

bac de gauche : pieds de tomates ; bac de droite : artichaut, courgettes, aubergine et poivron

bac de gauche : zoom sur courgettes ; bac de droite : les aromatiques

Pieds de tomates plantés en ligne, hors des bacs. Photographie de droite : courge décorative

3 juillet 2011

31 juillet 2011 : On a posé des dalles gravillonnées sur du sable (lui-même disposé sur un géotextile).

Dans notre jardin, nous avons déjà des pommiers, des poiriers et un cerisier. Mais ça ne nous suffit pas. On a envie de diversifier ce que le jardin peut nous apporter. 

5 avril 2010

On commence par installer dans notre premier potager (devant la maison) 4 framboisiers et deux groseillers :

23 avril 2010

Les poiriers et le cerisier sont en fleurs ...

13 juin 2010

Presque deux mois plus tard, les cerises sont mûres. Elles sont délicieuses. On s'éclate à ramasser les premiers fruits de notre jardin.

30 août 2010

On ramasse nos premières pommes et poires. Ces dernières sont légèrement acidulées. Elles sont minuscules et extrèmement longues à nettoyer (à presque nous décourager). Mais notre labeur n'est pas vain. Elles font une merveilleuse confiture.

Aucun regret ...

Avec les pommes, on fait de la compote, des jus (avec notre centrifugeuse)

Le 23 avril 2010, les Poiriers et le Cerisier sont en fleurs

Le talus aussi est tout fleuri ...

... de belles fleurs sauvages

et la mare est remplie d'eau en ce mois d'avril

Nous voici, le 13 juin 2010, le cerisier porte de magnifiques fruits que l'on a pu déguster pour la 1er fois...

29 juillet : Petit nettoyage aux abords de la mare (et oui, il n'y a plus de barbelé, barrière ... qui fermaient l'ancien potager. On a juste laissé le portillon)

La mare est alors complètement asséchée ...

30 août : 1er cuillette de pommes et poires qui tombent au sol à profusion. Avec les pommes, on a fait nos premiers jus (avec la centrifugeuse !), mais aussi de la compote et avec ces petites poires à Poiré, nous avons fait de la confiture légèrement acidulée, vraiment exquise !

Nous avons le terrain depuis quelques mois.

A part démolir la maison, nous n'avons pas fait grand chose, sauf :

- tondre la prairie

- construire nos trois premières jardinières !

(cf matériaux et construction en bas de page)

Le 3 avril, lors de la plantation

Nous les avons placées devant la maison.

Et nous y avons planté 4 Framboisiers et 2 Groseillers.

Le 1er Mai, avec des tomates, poivrons et aubergines dans le 3e bac ...

Le 29 juillet, ça pousse, ça pousse, même à l'ombre du Poirier !

Construction d'une jardinière hors sol 60 * 120 cm

matériaux par jardinière :

- 3 lâmes de terrasse en pin traitées en autoclave de 10 cm de large *240 cm

- 6 * 0,4 m de piquets à tomates section carrée 20 *20 mm 

- vis spécial jardin

On coupe les lâmes pour obtenir 4 * 120 cm et 4 * 60 cm.

On pose sur le sol 2 lâmes de 120 cm alignées l'une au dessus de l'autre. On pose et on visse un piquet de 40 cm de long à chaque extrémité (en alignant le haut du piquet, avec le haut de la jardinière) et en laissant l'épaisseur d'une lâme sur les extérieurs. On rajoute un piquet en partie centrale pour une meilleure tenue.

Mettre 2 à 3 vis par lâme.

Après avoir fait les 2 grandes longeurs, on visse les 2 petites largeurs. Puis on les assemble.

Les piquets s'enfoncent d'environ 20 cm dans la terre pour une meilleure stabilité.

4 juin 2010

Le camion arrive avec une livraison de 2 tonnes de torchis répartis dans 4 big bag.

Le torchis est un mélange d'eau, d'argile et de matière naturelle comme la paille. C'est un excellent isolant. En Normandie, c'est facile d'en trouver. On l'achète déjà préparé. 

 Le torchis est un matériau peu couteux. C'est finalement la livraison qui coûte assez cher, mais c'est assez difficile de s'en passer ... Pour 4 big bag de 500 kg chacun, il faut compter environ 460 € et 220 € de livraison.

 Le maçon nous a gentillement expliqué comment le mettre en oeuvre et nous a même prêté ses outils.

Entre deux colombages, le torchis vu de l'extérieur.

Même mur, côté intérieur. Les colombages sont recouverts entièrement de torchis.

On remplit une brouette de torchis avec une mini fourche à 3 dents (d'une cinquantaine de centimètres) qui ressemblent à une grosse fourchette. Le torhis doit "s'enrouler" autour des liteaux de chêne que l'on a cloués sur les colombages. On l'applique à la main, sans outillage particulier. C'est lourd et rêche à cause de la paille. On commence par l'intérieur de la maison. A l'extérieur, on utilise une truelle fine pour écraser le torhis et faire en sorte qu'il n'y ait pas d'espace libre autour des liteaux, mais on travaille aussi à la main.

On laisse un centimètre de retrait par rapport aux colombages en vu de la couche de chaux qui servira d'habillage.

Quand on a terminé, on strie le torchis. Lorsque la couche de chaux sera appliquée, elle rentrera dans ces stries pour rester bien fixée au support.

A l'intérieur le mur est lisse.

On a renforcé les stries par un piquetage.

Le pignon Ouest (cuisine) entièrement refait.

Ensuite, il faut laisser le torchis sécher, longtemps, très longtemps... Au moins une année.

C'est assez marrant, l'eau contenu dans le torchis fait germer les graines qu'il contient. Des pousses vertes sortent un peu partout du mur.

On va enfin avoir un sol sain !

Le maçon déroule une bâche plastique sur la terre. 

Au prélable, nous avions décaissé 15/20 centimètres et nous avions mis en place les évacuations d'eau avec des pentes assez faibles mais bon on ne pouvait pas faire autrement à cause de la profondeur à la sortie ...

Ensuite, il recouvre la bâche de plaques de polystyrène d'épaisseur 5 cm.

Puis ferraillage ...

Et enfin coulage du béton.

23 et 27 avril 2010

ca y est, on y est. On commence à reconstruire...

Le maçon creuse une tranchée d'une trentaine de centimètres de profondeur tout autour de la maison pour faire des fondations aux soubassements.

Ferraillage au fond puis coulage de béton. On profite de l'occasion pour déposer en fond de tranchée le fil de terre qui terminera son chemin dans le jardin.

1er mai 2010

 Les poutres qui allaient jusqu'au sol sont proprement recoupées. Notre super maçon dégote de vieilles pierres blanches pour mettre sous les points d'appui.

(Sur le béton des fondations, le maçon a déroulé un caoutchouc qui permettra de désolidariser les fondations des soubassements.)

 A l'intérieur de la maison, le maçon commence le coffrage en briques rouges, sur tout le tour de la maison.

 Nous nous occupons de découper, puis de clouer les liteaux de chêne sur les colombages, en suivant les instructions du maçon.

Enceinte de presque 8 mois, je ne peux pas faire grand chose de plus !

19 et 22 mai 2010

Le 8 Mai, notre petit loulou (le 2e) a pointé ses fesses avec un mois d'avance. Nous attendons une dizaine de jour avant de retourner voir notre chantier. Et les travaux ont bien avancé.

 dans la chambre (façade arrière)

 toujours dans la chambre (façade avant)

 Le maçon a commencé les soubassements. Il utilise nos silexs que l'on avait disposé en tas à côté de la maison. 

A notre demande, il les dispose en ligne et rajoute des silexs noirs. Les joints sont exécutés à la chaux pour que les murs respirent. Le résultat est magnifique.

après massacre à la tronçonneuse, voici massacre d'ERDF ...

je ne décolère toujours pas. C'est scandaleux !

D'abord je montre ce qu'ils nous ont fait sur la façade avant :

 Après j'explique ! ...

Nous contactons ERDF pour procéder au remplacement du compteur électrique trop ancien... Jusque là RAS... On rencontre un de leur technicien quelques jours plus tard sur place pour le devis qu'on accepte.

ERDF délègue cette tâche à une société exétrieure qui nous contacte et on fixe un RDV un samedi matin, à peu près un mois après avoir contacté ERDF. 

Nous faisons le déplacement jusqu'en Normandie. La société sort son imprimé et lit "remplacement du compteur".

Et là, le technicien annonce que le câble électrique doit courir sur la façade selon la réglementation en vigueur et que ce n'est pas le cas aujourd'hui. En outre, comme la chaumière est basse et donc le fil attrapable, il doit être enfermé dans une gaine fixée sur notre façade, qu'on ne pourra pas cacher.

On n'a pas le choix ... nous dit-il. 

On lui dit que ce n'est pas possible de laisser courir une gaine sur la façade avant que l'on est en train de refaire et qu'esthétiquement ça sera imonde. Il répond qu'on aurait pu mettre le compteur derrière la maison ou dans la pièce de gauche (la cuisine). MAIS....

Il y a un MAIS ! sur son formulaire, il est noté "remplacement du compteur" et pas "déplacement du compteur" et que ça ne coûte pas la même chose. On essaye de lui faire entendre qu'il aura nettement moins de câble à dérouler, pas de gaine, pas de fixations ...

"NON, ce n'est pas inscrit sur le formulaire ! Mais vous pouvez juste payer mon déplacement, refuser le remplacement et reprendre RDV avec un agent ERDF pour le devis puis demander une installation." 

Or on a besoin d'électricité. Et on a fait deux allers/retours pour le devis d'ERDF et pour cette fichue installation (et je suis enceinte de 8 mois !) La mort dans l'âme, las et révoltés, nous acceptons le remplacement, mais P----- de M----, ça fait vraiment suer !

 "La gaine qui fait une boucle vers le bas, c'est pour éviter à l'eau de suivre la gaine". Magnifique, n'est-il pas ! Bande de C---.

 On ne sait toujours pas comment on va pouvoir rattraper le coup.

18 mars 2010

Nouveaux constats, notre bicoque, datant de 1750, a des colombages en piteux état. Il va falloir lui faire un lifting à la vieille. Ainsi, elle se pare de nouveaux colombages en chêne.

Les deux ouvertures du pignon Est sont reprises. En bas, on laisse la place à une fenêtre 9 carreaux (toutes les menuiseries vont être remplacées).

En haut, on enlève la porte qui ouvrait sur le grenier que l'on remplace par une ouverture pour une 2e fenêtre à 9 carreaux.

 Intérieur et extérieur ont été entièrement sablés pour supprimer la peinture qui était au plomb (dixit acte de vente).

 Les colombages étant beaucoup trop abimés, le pignon Ouest est entièrement refait, en chêne cette fois, .

Une ouverture est créée pour l'emplacement d'une future fenêtre 9 carreaux.

 A l'arrière de la future cuisine (ancienne chambre 2), quelques colombages sont aussi à reprendre.

 Même chose au niveau du salon.

Faisons un petit tour extérieur de la "maison" qui ne ressemble plus à grand chose ...

façade Est (que l'on voit du chemin d'accès)

 façade avant et façade Est

 façade avant - la chambre (très ouverte)

 façade avant - partie centrale - le salon

 façade avant - la cuisine 

le pignon Ouest - la cuisine / le WC

façade arrière de la maison

 façade arrière - la chambre

 façade arrière - le salon

 façade arrière - la cuisine / les WC

17 avril 2010

 Et nous, pendant ce temps, on dort à 3 (avec notre loulou de 5 ans) sous la tente. 

Petite anecdote ... le 17 avril 2010, je suis enceinte de notre 2e (et oui, je fais des travaux. Rien ne m'arrête !). Je suis dans mon 8e mois.

Je suis tellement énorme que je n'arrive pas à fermer la fermeture éclair du sac de couchage. Je dors sur le côté sur un simple tapis de sol. Et quand je me plains, ma moitié répond "ben, t'as été scout ou pas ? ", "enfin, oui, il y a 15 ans, mais là !!!".

On fait face à un constat... Les soubassements en silex sont en mauvais état. 

Ils ont été jointés par du ciment par certains endroits empêchant la structure de respirer. Et esthétiquement le résultat est désastreux. L'aspect extérieur est déplorable.

A d'autres endroits, c'est encore la terre d'origine qui fait le joint. Et cette terre s'effondre. Les silexs sont alors mal ancrés et se détachent...

Entre les parements intérieur et extérieur, la terre a disparu : les murs sont creux et abritent toutes sortes d'insectes et d'animaux tel que les salamandres qu'on ne compte plus tellement il y en a ...

Allez, on prend la décision, on dégage ...

20 et 21 février 2010

A l'arrière de la chambre 2, on enlève le bardage constitué de planches de bois. Les colombages en hêtre (alors que le reste est en chêne) sont en très mauvais état.

On a commencé par faire des trous, des petits trous, toujours des petits trous (enfin des grands quand même) ... à la mode gruyère !

Bref, on aère l'ensemble ! (même si c'est pas le but)

Ci-dessus, l'ancienne chambre 2

l'ancienne pièce cuisine / salon

L'arrière de la maison

1er mars 2010

Le menuisier place des étais un peu partout pour soutenir la maison.

Et nous, on continue à démolir.

On a une maison volante. Mais là où ça va prendre tout son sens, c'est que la maison va être surélevée de 15 cm.

(tant qu'à être un peu dingue, autant aller au bout des choses)

3 - 4 cm par 3 - 4 cm, le menuisier remonte la maison avec un crique, pour atteindre une ascension de plus 15 cm.

En pratique, la maison coulisse autour de la cheminée qui, elle, ne bouge pas. C'est absolument incroyable.

Les étais sont remontés au fur et à mesure.

Brrrrrr ça fait peur. Elle va passer comme ça la petite tempête qui s'abat sur la région.

Nous découvrons un matin la maison raides de trouille de la voir par terre. Mais que nenni, elle n'a pas bougée.

Trop fort notre menuisier ! Même pas peur !

Les beaux silexs sont disposés en tas. Ils attendent gentiment la reconstruction.

mais pas à la ramasse  (oui d'accord jeu de mots pourri :-) )

Mais ça va faire mal... car maintenant la maison est à nous !

Et nous, quand on achète pour la première fois de notre vie, une maison, ben, on la démolit !

21 janvier 2010

 On se rend compte que l'évier n'était pas raccordé au réseau très rudimentaire mais qui avait l'avantage d'être existant. On comprend ce que faisait le seau en dessous du siphon.

Du coup, pas de remord, on continue à tout faire péter (à la Stallone... Pourtant, je jure et je crache, je suis loin d'être fan, mais c'était trop facile :-) )

 Côté chambre 1, on évacue au fur et à mesure. Il faut encore décaper les murs. C'est long !

31 janvier 2010

 Bon allez finalement, dans une frénésie destructrice (mais jouissive, si si !), on fait sauter le plafond de la chambre 2 / WC / évier. 

On met les poutres à nu, tant qu'à faire ...

 Tam dam, y a plus rien. Enfin si, tout est à l'étage du dessous ... 

On laisse tranquille la cuisine / salon.

 Mais pas la chambre 2, où on décape tout.

On enlève les tomettes qu'on range dans la dépendance.

 Bon finalement, on s'attaque aussi aux murs de la cuisine /salon que l'on décape. Mais on ne touche pas le carrelage.

A l'étage, c'est propre et net (si on ne parle pas des araignées et des mulots bien sûr).

Va savoir pourquoi, on laisse le plafond de la chambre 2.

(On ne va pas tout démolir quand même !)

Dans la chambre, ça avance aussi. Il reste des briques rouges qui recouvrent le sol de l'ancienne chambre. Ils ont été cimentés au plomb, c'est pas possible. A la masse, on avance brique par brique. On sue !

 Mais côté de l'ancien WC, c'est bon, c'est terminé.

A l'entrée du terrain, c'est le bordel !

La signature chez le notaire pour l'achat de la maison est prévue le 11 décembre 2009. Notre dossier est fin prêt, ainsi, avec l'accord des propriétaires, nous débutons les travaux le 6 décembre, par de la démolition...

Ce n'est pas du tout ce que nous avions prévu lorsque nous avons visité la maison l'été dernier.

Nous n'avions parlé que de doublage de mur et d'isolation, de changer le revêtement au sol, mais voilà... on a eu quelques surprises. 

 Les tomettes sont juste posées sur la terre dans la chambre 2 qui deviendra notre cuisine.

On comprend alors qu'entre l'air humide normand, la nappe phréatique qui doit être à peine à quelques centimètres de profondeur, ça va pas nous aider à se débarrasser des moisissures ...

On commence par notre future chambre / salle de bain (cf les plans) en décapant les murs. Les diverses couches de papier peint sont posées sur une fine couche de plâtre qui recouvrait le torchis, les plinthes directement sur les silexs.

Nous avons aussi enlevé les cloisons intermédiaires entre l'ancienne petite chambre 1 et les espaces toilette et évier car se justaposaient de trop petites pièces.

Derrière le sac, il s'agit de l'ancienne minuscule chambre 1. A gauche, les anciens WC et le lavabo (non il n'y avait pas de douche !). 

On creuse autour de la maison pour que le niveau du terrain naturel arrive au sol de la maison. A l'arrière de la maison, c'est presque 40/50 cm qu'il va falloir enlever.

Au dessus de l'évier / WC, le plafond s'affaisse. Déjà qu'il est très bas (on se prend la poutre centrale), ça devient inquiétant. On décide de tout faire tomber.

Des latis de chêne sont cloués sur les poutres. Entre les poutres, la paille sert d'isolant (avec même un ou deux rats morts momisés :-) ). Les latis ont été recouverts d'une couche de plâtre. 

Sur les poutres, des planches de bois soutiennent environ 30 cm de terre battue qui sert de sol au grenier. 

On s'installe dans l'ancienne cuisine/salon qui est la seule dont le sol est recouvert de carrelage sur une dalle.

Une porte nous sert de table. Notre Loulou n'ayant que 4 ans 1/2, on lui installe un lit pliant pour la sieste.

Eté 2009

Sur le terrain qui fait quand même 2 600 m², il y a pas mal de vieux fruitiers notament un héritage d'un ancien verger (qui dépasse les limites de notre parcelle), dans lequel étaient plantés des poiriers et des pommiers (ah ah la belle affaire en Normandie !)

6 pommiers à l'arrière du terrain :

Pignon Ouest : 1 pommier

Devant la maison, 5 vieux poiriers, un cerisier, un pommier :

Les arbres manquent d'entretien. Leur état phytosanitaire est plutôt mauvais (surtout les pommiers).

La plupart d'entre eux ont des blessures sur le tronc avec des nécroses importantes. Un grand poirier (à l'avant) est même très dangereux. On peut observer une descente de cime et une nécrose qui commence à la naissance d'une fourche formée par deux énormes charpentières. On voit la blessure descendre très profondément. Et il ne s'agit que de l'aspect visible. Je pense qu'il peut tomber à tout moment, ou tout du moins sa charpentière la plus abimée. Il faudra l'abattre assez rapidement.

La plupart des pommiers n'ont pas d'avenir. Il va falloir les remplacer petit à petit. Certains vont aussi nous gêner dans nos travaux. On va essayer d'en récupérer certains par la taille (surtout nos poiriers qui sont très vieux, sauf celui qui est dangereux. Ce sont des arbres qui poussent tellement lentement. En plus ils sont en meilleur état phytosanitaire.)

Notre histoire avec la MDA, ou encore la "Maison Des Araignées" commence durant l'été 2009.

Un WE, nous décidons d'aller en Normandie.

Nous habitons la région parisienne depuis 2001. Oui, nous sommes exilés du Var! Quelle idée, direz-vous ?

Et depuis décembre 2004, nous habitions un appartement dans un immeuble de Bois-Colombes, que nous adorons, avec vue sur la Tour Eiffel et la Défense. Toutefois, il manque cruellement un jardin et l'environnement urbain est dense et fort peuplé.

Donc un WE, nous partons à trois (Juliann avait alors 4 ans) à Deauville, s'éclater à la plage.

Nous dormons dans une chambre d'hôte, à Cormeilles, à une trentaine de kilomètres de la Côte, dans les terres.

Quel chouette moment. Du pur bonheur ! Ju s'éclate.

Il découvre la campagne.

Ça y est, c'est à ce moment là que ça se passe.

On bascule dans un nouveau monde.

On entre dans celui des "Parisiens" qui s'échappent de la Ville pour se ressourcer en Normandie le temps d'un WE!

J'ai un véritable coup de cœur pour la Normandie, et surtout pour la ville de Cormeilles et ses alentours.

Et là, il se passe un truc dans ma tête. Une folie passagère. A y repenser, un truc dément. Vraiment ! Mais si mon homme reste les pieds sur terre, j'entre dans une nouvelle dimension, moi pourtant si calculatrice, censée. J'ai pour habitude de ne jamais prendre de risque. Et pourtant, j'arrive, je ne sais pas encore comment, mais j'arrive à convaincre mon Loup pour qu'on y retourne, et qu'en plus, on visite des maisons.

Le WE suivant, si le dimanche, nous explorons les falaises d'Etretat, le samedi, nous visitons 6 maisons dont la MDA : mais voilà, j'ai eu un coup de coeur dès que j'ai vu les photos sur internet. Et la visite sur place ne fait que le conforter.

A partir de cet instant, cette maison trotte dans ma tête.

Une histoire d'amour nait : je suis la première à tomber sous le charme, mais très vite, j'arrive à convaincre mon amoureux que ce n'est pas qu'un caprice et lui aussi, petit à petit, commence à apprécier ce lieu. Aujourd’hui, elle a réussi à conquérir les cœurs de toute la famille.

Comme quoi, il fait aussi beau en Normandie !

Magique, magnifique, vertigineux, mais pour ma part justement, c'est pas de si tôt que j'y retournerai.

Un souvenir inoubliable. La nature est merveilleuse, mais alors il ne faut pas avoir le vertige !